Moustaki l’enchanteur

Il est des hommes, lorsqu’ils passent près de vous, qui vous rendent silencieux, parce que le respect, ça ne fait pas de bruit ! Georges Moustaki, en 2005, vint assister à la conclusion d’un atelier d’écriture de chanson que j’avais proposé à une grande dizaine d’écrivants « chanson » en devenir.

On m’avait dit qu’il ne resterait que dix minutes, il est resté une éternité, enfin deux heures.

Quand il est entré dans la salle, enfumée par les bonnes idées des stagiaires, c’est aussi Piaf qui est entrée, enfin, il me semble l’avoir vue dans son ombre, ou le contraire. En tout cas, c’était la chanson française qui entrait et qui allait nous entendre, nous qui l’avions tant écoutée jusqu’à ce jour.

Je l’ai accueilli, fier, je l’avoue. Je n’ai eu à le présenter, il était bien connu et reconnu. Tellement qu’on ne lui dit pas Monsieur, mais simplement Moustaki !

Et puis je l’ai remercié. Remercié, car dix ans auparavant, je lui avais écrit pour lui demander son soutien, son parrainage, à mes activités débutantes d’atelier d’écritures de chansons. Et il m’avait répondu par l’affirmative en un courrier que voici :

LETTRE Moustaki

Son soutien moral devenait ce jour-là physique.

Alors, chacun des stagiaires présenta son ouvrage, son travail, son œuvre. Il ne voulait pas choisir, mais, malgré tout, il finit par désigner un vainqueur, Patrick Grieco :

(chanson enregistrée « comme ça » le jour du passage de Moustaki)

 

En fait, tout le monde avait gagné : Moustaki ne le savait pas, tant modeste il était !

MOUSTAKI-ATELIER-ECRITURE-ARDEMO


 

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