Paul-Robert Thomas, mon mentor

Paul-Robert

Paul-Robert THOMAS, je l’ai souvent comparé à la chèvre de M. Seguin, qui criait au loup, alors qu’il n’y avait pas de loup : pourtant, un jour, il y eut le loup. Il racontait tant et tant de choses qui paraissaient tellement invraisemblables qu’on ne pouvait que le croire. Forcément.

Paul-Robert, un paradoxe, un homme qui vivait sa vie comme il l’a entendu, avec ses souffrances et ses joies, avec ses rêves et ses fantasmes, en allant toujours tout droit, et seul. Son courage se ressentait et je n’ai jamais su s’il avait besoin d’aide. Et puis j’étais trop jeune pour me permettre, pour m’autoriser à l’aider, sans doute même l’ai-je aidé sans le vouloir : ça m’arrange de le croire et puis j’avais tellement besoin de lui.

Paul-Robert, celui qui m’a donné le courage, l’envie, la force, la conscience de quitter ma vie précédente pour être ce que je suis, aujourd’hui, c’est-à-dire très heureux. Je ne pense pas être le seul aujourd’hui à être né de son esprit, supérieur qu’il était à tous ceux que j’ai pu rencontrer depuis. Juste qu’il en a toujours fait un peu trop … Est-ce un reproche ? A l’époque, oui, mais aujourd’hui et demain, non !

Paul-Robert, des souvenirs ? Pas de photos, souvent des ratures sur mes textes au stylo rouge colère, et beaucoup de projets, peut-être trop, qui partaient dans tous les sens, celui de la vie, après tout, pourquoi pas ? Et puis – c’était nécessaire, vital – il fallut vivre sans Paul-Robert, parce trop présent et maintenant, il faudra vivre sans Paul-Robert, parce que trop absent.

Paul-Robert, me suis promis un jour d’aller aux iles Marquises… un jour.

de Thierry BRAYER à Paul-Robert THOMAS décédé le 10 décembre 2008 à l’île Maurice


Témoignages

Martine WANTZ
17 décembre 2008 à 16 h 37 min

Je découvre avec beaucoup d’émotion votre article sur Paul-Robert …Il était aussi mon ami , depuis 42 ans !! Il a tenu une place immense dans ma vie, même s’il m’a fait beaucoup pleurer …mais il m’a tant fait rire aussi !! Il était exigeant, intransigeant, on ne se passait rien et on se pardonnait tout . C’est quelqu’un qui m’a tirée vers le haut, toujours …Et puis le loup …j’ai moi aussi entendu tant d’histoires rocambolesques, souvent contradictoires …que je ne me suis pas vraiment inquiétée ces dernières semaines( Je crois que j’essayais surtout de me protéger moi-même…) . Je serais heureuse de pouvoir parler de lui avec vous , de manière plus privée que sur un blog.
Amicalement
Martine

 


Laurence E
18 décembre 2008 à 0 h 05 min 

J’ai appris la disparition de Paul-Robert dans le journal de passage le WE dernier à Montpellier et suis bouleversée.
Je ne trouve pas le courage d’assister à la cérémonie lundi prochain et je suis convaincue qu’il en aurait fait de même, je ne trouve pas les mots pour exprimer cette profonde tristesse, j’ai tenté de l’oublier de l’oublier mais en vain. Il m’a tellement donné et appris, et moi j’ai pris. Une merveilleuse leçon de lui, de soi, de la vie. Moi aussi, il m’a guidée et appris le bonheur de vivre pleinement ma vie. Contrairement à vous Thierry, je n’ai pas encore trouvé cet équilibre, ce bonheur, c’est comme Paul-robert mon incessante quête, l’inaccessible histoire. Mais je vis, je n’ai plus peur, j’ai trouvé le courage de déplacer des montagnes pour mon fils pour lui montrer à mon tour le chemin et qu’il réussisse là où j’ai jusqu’à présent échoué.
Je souhaite également pouvoir partager si vous êtes d’accord au gré d’une rencontre le souvenir de cet homme qui me hante tellement pas mes nuits mais mon cœur. J’ai écris quelques mots, c’est naïf et candide, pardonnez-moi, j’en éprouve le besoin aujourd’hui.

Paul-Robert, la vie
Un homme extraordinaire
Dans un monde ordinaire
Un torrent, une tempête, un volcan
Infatigable et insatiable,
Aux histoires insensées
Provocateur, flagorneur
A la faconde intarissable
Emportée dans ta vague, brebis égarée
A jamais dans mon cœur,
A l’encre indélébile, amour impossible
A présent, ris et brille
Au firmament des étoiles
Le vide n’existe pas
Merci Infiniment
Paul-Robert
Pour la vie

Laurence
Le 16/12/08


Alix LANDON
23 décembre 2008 à 11 h 00 min

Je suis la sœur de Paul-Robert, Maman et Pierre-Jean se joignent à moi pour tous vous remercier de ces messages d’amour à Paul-Robert.
Merci à ceux qui ont pu venir l’accompagner et nous accompagner hier.

Martine, je ne vous connais pas mais je sais qui vous étiez et que vous étiez avec nous par la pensée.
Thierry, j’ai été heureuse de faire votre connaissance et de savoir combien Paul-Robert a été important pour vous !
Laurence, nous nous sommes promis de nous revoir lorsque vous viendrez à Montpellier. N’hésitez pas à le faire, nous serons vraiment ravis.

Les choses vont désormais s’apaiser un peu, mais nous ne l’oublierons jamais. C’était notre grand frère mais j’ai l’impression que c’était également le vôtre.
Affectueusement à vous tous.
Alix


Daniel ÉTIENNE
24 décembre 2008 à 8 h 53 min

Je suis un cousin de Paul-Robert.
Mais pour cet allergique aux conventions hiérarchiques, qu’elles soient ou non familiales, j’étais simplement « l’ami » comme il me disait.Et ça me plaisait bien, c’est tellement plus fort.
Il m’a beaucoup donné, et pourtant la somme des moments passés avec ce courant d’air doit, à l’échelle de sa vie, se situer dans la fourchette basse.
J’en déduis que c’était du concentré.
Il y a un vide et , même si la nature en a horreur, il faudra faire avec.

Adieu l’ami,

Daniel


Sylvie AMPRIMO
27 décembre 2008 à 1 h 31 min

Paul-Robert,
J’ai fait une petite apparition dans ta vie mais tu en a fait une grande dans la mienne. Il te flattait de le penser, mais aujourd’hui je te l’avoue ! Paul-Robert, si je te tutoie aujourd’hui pour la première fois, c’est que je me sens comme ta fille de cœur. Nous avons traversé quelques années, tantôt sereines, tantôt houleuses. Tu m’as souvent amusée, rassurée, mais aussi parfois agacée par tes verbiages. Je crois que les mots te guérissaient de ta peur du vide. Tu me reprochais ma part de mystère, en cela nous nous ressemblions. Mais il y a une chose que ne cacheras pas derrière ton rire aux éclats, c’est ta fragilité.
Tu vas me manquer au bout du fil PRT et tes belles phrases aussi. Tu me laisses une belle leçon de vie, même si la tienne s’est terminée trop tôt.
Respect Doc’ ! Ta plus belle réussite est de rester pour toujours dans les cœurs de ceux qui t’ont connu.


Nicole FONTAINE
29 mai 2009 à 16 h 59 min

Bonjour. J’apprends par hasard le décès de Paul-Robert Thomas. Je l’avais rencontré brièvement à Nancy il y a … 44 ans…J’aurais tant voulu reprendre contact avec lui, mais il était toujours si loin et si pris… Je n’osais pas « le déranger »…Je suis sûre que son esprit vagabonde encore sur les mots et sur les cœurs. Adieu Paul-Robert.


Odile THOMAS
17 septembre 2009 à 13 h 22 min

Je suis la maman de Paul-Robert . Inutile de vous parler de ma peine… elle est infinie…..

Deux jours avant sa disparition, je l’ai contacté sur Skype et il m’a dit : « Maman, j’ai bien profité de la vie … » cela voulait dire:  » ne pleurez pas mon départ, je souffre et je sais que je vais disparaître….. »

A mon avis il s’est vu mourir … Il était un bon médecin et un bon psychologue.

Depuis son départ, je ne cesse de me demander « quelle a été sa dernière pensée ?……En attendant , chaque soir, je regarde le ciel ,au coucher du soleil et je me dis : « il est là, à côté de son père et ils pensent à moi, tous les deux  »

Merci à ses amis,à Daniel,à mes enfants et petits -enfants . vous me donnez le courage de survivre à cet immense chagrin


Renaud JEUNE
13 août 2010 à 16 h 41 min

je viens par hasard de tomber sur ce blog…j’ai eu moi aussi la chance de faire partie de son cercle d’amis pendant qu’il vivait sur Nîmes… un immense bonhomme….


Anamaria KASOAR
9 décembre 2010 à 15 h 35 min

You will be always in my heart and I will never forget those moments we shared on Mauritius island. I miss you very very much….
Anamaria Kasoar


Hinano ELLACOTT
6 février 2011 à 6 h 40 min

Cela fait 3 ans que je l’ai perdu, moi qui vit sur une petite île de la Polynésie française Bora Bora. Il m’a mis au monde le 21 juin 1985 de mère TAPUTEA Mimosa et de père ELLACOTT Stevens. Il est devenu mon parrain devant Dieu. Il m’accompagna dans mes études et venait souvent me rendre visite sur mon île. Il me manque énormément.
Le 01 février 2011 mon père m’a quitté et tous les 2 me manque au plus profond de mon âme.
Pierre Jean et Elizabeth (ma marraine) reste mon seul lien avec mon parrain.

A bientôt mon papa frani JTM…


Caroline BON
30 juin 2011 à 0 h 21 min

Je viens d’apprendre tristement que notre grand copain est parti ,il a brulé la vie par les deux bouts, il n’arrêtait pas une minute je l’ai connu à l’époque à Bora Bora ou je travaillais au club med il est venu s’installer comme medecin et nous l’avons aidé à demenager et que de bonnes « bringues « nous avons fait dans sa maison au bord du lagon lui nous jouant du classique sur son piano quel adorable et serviable personnage nous avons tant ri ensemble et personnellement j’ai vecu un problème assez grave à Bora et Paul Robert a été le seul à me tendre la main et ça dans une vie jamais on ne l’oublie.Je suis sure qu’il continue à batifoler avec son regard bleu et son eternel sourire la dernière fois que je l’ai vu c’etait à Papeete il travaillait comme conseiller d’un des hommes du gouvernement de l’epoque à Tahiti il etait aimé et reconnu comme quelqu’un de bien je suis sure qu’il manque à beaucoup de monde .Juste quelqu’un de bien


Geneviève VINAY
 5 novembre 2011 à 19 h 45 min

Le 10 décembre 2011 prochain il fera trois ans que tu es parti. Et depuis Il ne passe pas un seul jour sans que j’ai une pensée pour toi mon bel ami. Tu es la près de moi. Je te chéris .et je te chérirai
Avant de te rejoindre
Au paradis des poètes.des conteurs, des déconneurs. Je rirai je râlerai aussi après toi. Comme avant ………..éternellement.


Arlette CHENNEVIERE
27 novembre 2011 à 19 h 09 min

Et voilà, je me demandais pourquoi ce grand silence. Tu m’avais dit un jour je partirai et personne ne le saura. Par hasard ce soir je tombe sur ce blog, un jour ou avec des amis j’ai parlé de la Polynésie. Plein d’images me sont revenues de notre rencontre sur AIX en Provence. Mais comme Martine Wantz
je ne me suis pas inquiétée, et peut être protégée!! Nos grandes discussions, le son des notes de musique sur ton piano, ne sont plus. L’amitié était belle et forte, mais voilà……. Tu es partie rejoindre les étoiles et le grand mystère de la vie. Cela fait mal, tu devrais écrire m’avais tu confiée lors de nos échanges d’écriture. Mais ce soir je suis sans mot ……….. et pourtant………


Claudie CHEVRE
8 décembre 2011 à 14 h 37 min

Paul-Robert c’était l’excellent médecin chaleureux qui d’instinct trouvait le bon diagnostic. L’ami de la famille avec qui nous passions des soirées « musique classique » tout en devisant de mille sujets. Mon gratin de caviar qu’il avait aimé et ensuite cuisiné pour l’ami Jacques Brel. L’ambiance de fête avec ce dernier et les rires avec les pitreries d’Henri Salvador, en pirogue sur le lagon de Paea.
Également deux phrases importantes :  » chacun a une mission sur terre celle d’apporter à son voisin (ou voisine) un peu de rêve et un coin de ciel bleu ! » Et, « il faut toujours garder sa petite flamme au fond de soi ! »Paul-Robert c’était aussi un certain désarroi et son hésitation à partir pour l’Ile Maurice : « mais il le faut bien Claudie….. ». Aussi le modeste tableau naïf qu’il disait avoir conservé à Bora-Bora, en souvenir Toujours plein de projets tourbillonnants et souvent éphémères C’était aussi sa grande admiration et son amour pour sa maman. A ma sollicitude pour sa santé il disait qu’il faisait tout pour se maintenir en forme. Mais voilà, il s’en est allé …. Mais, il ne mourra jamais vraiment tant que ceux qui l’ont aimé et apprécié se souviendront de lui !
Ia orana taote !!!


Pr Nacer CHRAIBI
25 juin 2012 à 18 h 37 min

J’ai croisé la vie de Paul Robert en 68-70, lorsque nous avons fait ensemble l’internat dans les Vosges et en Alsace. Bien que ne l’ayant pas vu depuis plus de 40 ans, il m’est souvent arrivé de penser à lui en me demandant ce qu’il était devenu. Paul Robert était déjà quelqu’un d’exceptionnel, avec une gentillesse, un humour, une façon originale de voir la vie… Il m’avait proposé de partir avec lui pour son tour du monde qui l’a mené à Tahiti. J’étais trop conventionnel pour arrêter mes études de médecine et tout quitter sur un coup de tête. Je suis tombé sur ce site tout à fait par hasard, et j’ai été triste d’apprendre son départ précoce. S’il a connu des moments de souffrance, je suis sûr qu’il a aussi connu des moments de bonheur intense, car déjà jeune, il adorait croquer la vie à belles dents. Bon vent, Paul Robert !

Textes

TIROIRS
(Paul-Robert THOMAS – Thierry BRAYER)

Écoutez :

Lisez :

“Quatre ans”, c’est cet enfant qui croyait en Noël
Et qui battait du cœur pour un simple arc-en-ciel
Il faisait de ses cubes des châteaux pour maman
Pour ses soldats de plomb, il était commandant.
Et rêvant de princesse, il se baptisait roi .
Il attendait sa vie sur son cheval de bois !

Pourquoi faut-il toujours que nos rêves d’enfant
Que nos livres d’images, que nos soldats de plomb,
Que nos chevaux de bois, avec tous les espoirs
Que l’on nous a volés.. terminent dans un tiroir
Que l’on n’ouvrira plus ?

“Vingt ans”, c’est cette fille qui veut croire que l’amour
Est fait pour vivre à deux les plus longs de nos jours.
Elle bouscule nos cœurs en gueulant ses chansons ;
Elle dessine un “je t’aime” comm’une simple Suzon
Et rêve de partir, sa guitare sous le bras…
Partir en aventure par delà la Volga.

Pourquoi faut-il toujours que toutes les chansons
Maquillées d’un poème et de tendre illusion
De partir loin d’ici, pleins de ciels d’espoirs
Que l’on veut dessiner, s’entassent dans un tiroir
Que l’on n’ouvrira plus ?

“Cent ans”, c’est cette dame qui s’envole déjà
Déposant sous nos pas nos corps de vieillards
Qui parlent du bon temps, en fumant leur bouffarde…
À l’ombre de nos murs, ridés par nos lézardes
L’amour n’est plus pour nous qu’une tendre habitude.
Comment croire en l’amour, sachant la Certitude ?

Pourquoi faut-il toujours que le moindre des corps,
Alourdi par la vie qui s’effeuille chaque soir,
Épuisé par le temps, abusé par la mort,
Ne soit plus qu’un cadavre, cloué dans ce tiroir

Que l’on ouvrira plus.

PS du 20/11/2015 : je regrette toujours que la famille Thomas
ne me permette pas de publier les écrits de Paul-Robert.


Brel ou le syndrome de vivre

Dr Paul-Robert Thomas
07/07/03
Il est des gens qui vivent petitement ; à cloche cœur, dans le troupeau. N’est-ce cela que vivre ?
La vie est à soi-même. C’est-à-dire face à soi. Fesses à soi !
Pour Brel, il n’a jamais été façon de suivre le troupeau. Jamais ; et, quitte à en périr ! Que vaut donc sa petite faiblesse, devant l’autre qui se trompe et puis sombre. Il faut des cris d’espoirs chahutant le morose, l’insipide et le vide.
Oui, Brel a crié cela. Il a levé des cœurs, leur offrant des couleurs. Partir n’est pas partir ; même pas arriver. C’est encore voyager ; vers soi, vers l’autre. Et tenter de comprendre la maladie de vivre : syndrome universel. La beauté, c’est cela : pleurer du mal des autres.
« J’ai mal aux autres ». Confluence des drames, et généreux partage.Nous avons alors devant nous un Brel nu. : un vaincu, convaincu ; bien au-delà, de sa pudeur fardeau – comme des valises. Le fragile a son cri qui attend qu’on entende, à défaut d’être un tant soit peu compris.La vie est maladie. Du berceau au tombeau, sachons la reconnaître ! Alors il faut des fleurs ; il faut des arcs-en-ciel et mille heures par jour, comme dix mille par nuit d’amour.
Il faut savoir pleurer d’un mot qu’on ose dire ; et puis surtout chanter les hymnes qu’on invente. Prolonger son futur. La douleur est vivance. Brel eut toujours ce courage, qui va de lui aux autres, du nuage à la pluie, de la peau au frisson.Le facile est la faute. On met son pied dans les traces de l’autre. Et l’on vieillit sans vivre.Saluons ce cœur fier qui portât sa poitrine et son chant plein de croire. Espérer dans la désespérance.La vie fut son combat, qu’il voulait que l’on gagne en se forçant de croire.Une chanson de lui, et la vie vient en nous.

Livres

Dr Paul-Robert THOMAS & Jacques BREL

http://livre.fnac.com/a1152299/Paul-Robert-Thomas-Jacques-Brel

Tahiti, 1976. Paul-Robert Thomas, médecin, vit à une vingtaine de kilomètres de Papeete, dans une maison donnant sur le lagon. Installé depuis quelques mois aux Marquises, à Atuona, Jacques Brel se rend à Tahiti pour passer les qualifications qui lui permettront de voler sur son nouvel avion. C’est au cours des visites que Jacques Brel fait en Polynésie que les deux hommes se lient d’amitié. Brel séjourne chez Paul-Robert Thomas :  » Au fil des soirs s’est installé un genre de rituel : une fois seuls, après le repas, Jacques Brel et moi bavardions de la vie. Nous nous posions dans nos fauteuils de rotin, deux verres sur la table basse. Jacques mettait de la musique en sourdine. Et les mots venaient, sans programme.  » Ce livre est né de ces entretiens nocturnes où Brel parlait de l’enfance, de la vie, de la médecine, de la cuisine, de la musique, des femmes… et de la mort, sans jamais la nommer. Ce témoignage inédit dresse un portrait tout en nuances d’un Jacques Brel tour à tour rebelle, écorché, provocateur, pudique, libre… et furieusement vivant.


BRÛLEZ VOS CALORIES

http://www.priceminister.com/offer/buy/1581688/Paul-Robert-Thomas-Brulez-Vos-Calories-Livre.html

Les individus ayant tendance à l’embonpoint se montre souvent plus frileux que la moyenne des gens. Le Docteur Paul-Robert Thomas s’est aperçu qu’il souffraient d’un problème de régulation thermique les empechant de bruler autant de calories que les autres.

 


 L’HARMONIE DU GROUPE ACCOR

http://livre.fnac.com/a2444625/Paul-Robert-Thomas-Gerard-Pelisson-et-Paul-Dubrule-l-harmonie-du-groupe-Accor

Partir, en 1967, d’un terrain de banlieue en jachère pour y construire un hôtel, et en arriver quarante ans plus tard à l’empire d’hôtellerie et de services le plus performant au monde… Voilà la réussite de ces deux entrepreneurs hors du commun ! Présent dans une centaine de pays avec plus de 4 000 hôtels, Accor emploie aujourd’hui environ 170 000 personnes. Des premières idées aux succès sans oublier les infortunes et les difficultés, ce livre revient sur les moments forts de l’aventure économique du tandem le plus célèbre de l’hôtellerie mondiale. Il raconte comment ces deux hommes ont pu mener à bien ce projet qui, dans leur esprit, reste toujours en évolution !Les créateurs d’activité et tous ceux qui aspirent à le devenir trouveront dans ce livre des multitudes de conseils, d’anecdotes et de méthodes pour concrétiser leurs projets et, peut-être, aller au bout de leurs rêves…

Paul-Robert Thomas: Médecin, écrivain, musicien, compositeur, navigateur, voyageur… il nous invite, avec son élan, sa curiosité et son style passionné, à découvrir et rencontrer des espaces et des personnes d’exception. « L’harmonie du groupe Accor » en est un bel exemple. L’histoire d’une réussite.

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